- La pourriture sclérotique progresse le plus rapidement sous des températures allant de 16 à 27 °C (60 - 80 °F).
- Les températures plus élevées inhibent la pourriture sclérotique. Peu ou pas de progrès survient en haut de 32 °C (90°F).
- La gravité et l’incidence de la pourriture sclérotique atteignent leur maximum lorsque l’humidité du sol est près de sa pleine capacité. Il s’agit aussi de la condition optimale pour la croissance du soya.
- Les symptômes s’amplifient si le progrès de la maladie est suivi par un stress dû à la sécheresse durant le remplissage de la gousse.
- La gravité augmente lorsque le pH du sol est près de 6,0. Elle s’atténue à un pH de 7,0 et plus.
- La pourriture sclérotique peut être plus grave dans les champs où le nématode à kystes présente aussi un problème.
Image 2 - Variété susceptible à gauche, variété résistante à droite
Phialophoragregata—cycle de la maladie :
- Survit dans les résidus infectés, laissés à la surface du sol.
- Le pathogène ne produit pas de structure pour assurer sa survie. Celle-ci dépend entièrement des résidus de soya.
- Le champignon peut continuer de se reproduire durant tout l’hiver ce qui influence les niveaux d’inoculum au printemps.
- Les conidies (spores) sont produites au printemps.
- L’infection de la nouvelle culture de soya survient au niveau des racines (stade de croissance V3) puis progresse vers la tige.
- Les tiges infectées deviennent la source d’inoculumdu prochain cycle de la maladie.